Si sur le plan des infrastructures scolaires, notamment dans les cycles primaire et moyen, on peut dire que la commune des Ouadhias est bien dotée, il n’en est pas de même pour le ramassage scolaire. En effet, en raison de la vétusté du parc roulant et du manque, les responsables municipaux n’assurent le transport que pour les filles. “Nous avons un parc trop vieux. Deux bus 49 V8 de 52 places datant des années 80, deux autres de marque Sonacome de 2 places chacun et un mini bus de marque Hyundai. Les cars Sonacome ont été rénovés et pris en charge par la wilaya après nos démarches”, nous a appris en premier lieu Mohand Hallou Ou Belkacem, en sa qualité de maire des Ouadhias. Interrogé sur les villages concernés pas le ramassage scolaire, notre interlocuteur nous a répondu : “ Le transport est assuré pour toutes les filles. Elles ne paient qu’un prix symbolique avec lequel nous n’assurons même pas les frais du mazout. Nous faisons les lignes de Ouadhias village et Tagmount Ledjdid. Le transport est assuré aussi pour les élèves des écoles primaires qui viennent des zones éparses du côté est de la ville”. Sachant que les garçons déboursent quarante dinars en aller-retour; il est à dire que cette commune enregistre un déficit énorme en la matière. D’ailleurs, le P/APC ajoute qu’il a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. Peut-être que son appel pressant trouvera un écho auprès du ministère de la Solidarité nationale en vue de doter cette commune d’au moins un bus dans le cadre de la solidarité, M. Hallou nous confie enfin que le secteur de l’éducation sera renforcé par la réalisation prochaine d’un lycée en remplacement de l’actuel conçu à l’origine à la fin des années 80 comme CEM. Quant aux cantines scolaires, le premier magistrat de la commune est satisfait de leur nombre : trois cantines pour quatre écoles. Pour l’école Ramous dépourvue de cantine, les élèves se restaurent dans le spacieux restaurant, s’il convient de le désigner de la sorte.
Amar Ouramdane