Le projet de construction d’un deuxième collège au niveau du chef-lieu de la commune tarde à voir le jour. En effet, les efforts déployés par les responsables municipaux à l’effet d’arracher une enveloppe financière qui permettra de désengorger l’unique CEM n’ont pas été au bout de leur mission car cet exploit vient de buter sur une difficulté des plus inattendues. Ainsi, l’assiette foncière ciblée par les élus locaux et où devait s’implanter ce projet s’avère inexploitable. Pour cause, ce terrain, situé à proximité d’une station Naftal, est soumis à des exigences qui stipulent qu’aucune forme de construction n’est autorisée, sans pour autant laisser une distance de sécurité de 75 mètres. Chose qui a laissé ledit projet traîner la patte à la recherche d’un autre lopin de terre pouvant l’abriter. Tout compte fait, l’exécutif communal ne compte pas jeter du lest et ses représentants ne cessent d’approcher les propriétaires de certaines assiettes répondant aux normes afin de les convaincre de les mettre au profit de l’intérêt public. Ils recevront en contrepartie la valeur conséquente. Il importe de rappeler que le collège déjàexistant devient au fil des années incapable de recevoir tous les élèves de la commune. On y retrouve des classes surchargées atteignant parfois plus d’une quarantaine d’apprenants chacune, ce qui rend la tâche difficile pour enseignants afin de mener à bien leur noble mission en assurant un travail de qualité.
M. S.