Le boom des cybercafés

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Les cybercafés, en dépit de l’augmentation des prestations, font fureur en Kabylie. D’ailleurs, la forte demande pousse certains commerçants à transformer leurs locaux en «espaces-internet». Certains font mieux, doublant le cyber d’un taxiphone ou le taxiphone d’un cyber. Certains cybers ont aussi des écoles où on donne des cours de soutien aux collégiens et aux lycéens. Il est vrai que les registres de commerce permettent, dans leurs codes, le jumelage de ces activités, qui relèvent de la communication. Mais revenons aux cybers.Ils font avant tout la joie des jeunes qui y viennent pour s’adonner aux jeux vidéo. Les lycéens et les étudiants y viennent, eux, pour leurs recherches. C’est une mine inépuisable pour les exposés et les travaux. Les étudiants s’échangent des sites et sont toujours face aux écrans, pianotant et téléchargeant. l’Internet, c’est aussi les Email : la boite électronique est à la mode et chacun du plus petit au plus grand a la sienne.C’est très rapide et ça ne coûte pas cher ! Et puis, l’Internet, c’est aussi la tchatche, le bavardage, avec des jeunes d’Algérie et du monde. On s’y fait des amis, on s’amuse… Bien entendu, le cyber-café, ce n’est pas seulement du positif. Sans parler des sites dangereux, qui favorisent la délinquance ou les jeux de violence, il y a les pratiques de certains établissement où la cigarette est autorisée. Dans d’autres encore, on parle de drogue… Si le cybercafé est un lieu de convivialité et de culture, c’est aussi un endroit où les jeunes s’exposent à de nombreux dangers. Des garde-fous sont plus que jamais nécessaires pour mettre les jeunes consommateurs à l’abri.

S. Aït Larba

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