Les paysans, habitués à se rendre au bureau de l’agriculture de la commune d’Ain El Hammam, se trouvent voués eux-mêmes depuis que l’agent qui les recevait a été muté dans une autre commune.
La plupart des usagers sont illettrés : c’est pourquoi ils n’hésitent pas à se rendre au bureau de l’agriculture à chaque fois qu’ils éprouvent le besoin de se faire conseiller.
Malheureusement, la structure qui les recevait voit sa porte close depuis maintenant plus de trois mois. Situé à l’intérieur même du siège de l’APC, le bureau communal de l’agriculture est assimilé par les citoyens à un service de la mairie.
Il est devenu le point d’attache des paysans qui viennent s’enquérir des nouveautés ou des aides de l’Etat dans le domaine de l’agriculture. Se heurtant à la porte fermée à cause de l’absence du délégué, les paysans s’adressent directement au secrétaire général pour se plaindre de cette situation qui perdure. Celui-ci nous confirme l’afflux des citoyens à ce service et particulièrement, en cette saison où ils ont besoin de techniciens et autres agents de l’agriculture “j’ai reçu, effectivement, dans mon bureau beaucoup de fellahs que j’ai dirigés vers la subdivision pour d’amples renseignement”, nous déclare le secrétaire général de l’APC.
L’importance d’une telle structure n’est plus à démontrer surtout par le nombre de paysans qui s’y rendent chaque jour, les mardis notamment où, profitant du jour de marché, les agriculteurs de la commune ainsi que ceux des communes limitrophes ne manquent pas de faire un détour par la mairie.
Rappelons que le bureau communal de l’agriculture a entre autres missions celle de suivre les programmes nationaux ainsi que l’orientation des paysans en ce qui concerne l’agriculture locale ou les programmes du FNDRA. Devant cette situation, des correspondances ont été adressées au wali et au directeur de l’agriculture par l’APC d’Ain El Hammam mais elles demeurent sans suite jusqu’à maintenant.
Nacer B.a