l La crise qui a frappé de plein fouet la section FFS de Maâtkas semble bien profiter à l’ex-parti unique qui se frotte déjà les mains à l’idée de “récupérer” politiquement cette grande commune dès lors qu’il est très fort probable que le nouveau maire qu’on élira demain sera issu de cette formation politique qui se retrouve de fait relativement majoritaire avec 4 élus. Les dispositions réglementaires régissant le code communal se veulent claires : le maire devra être issu de la liste majoritaire, laquelle est celle du plus vieux parti d’opposition avec 5 élus, mais avec le divorce consommé entre le P/APC déchu et la position confuse d’un autre élu FFS (celui n’ayant pas vaoté le retrait de confiance), la formation de Hocine Aït Ahmed ne compterait pas, à en croire quelques indiscrétions, présenter de candidat à la présidence de l’APC. Ce serait, croit-on savoir, le prix des tractations que le FFS local avait engagées avec le FLN, ce dernier parti ayant exigé tout bonnement de chapeauder cette mairie tant convoitée en contrepartie de la destitution de l’ex-édile. C’est dire que tout cela reste au stade de supputations quoique ce n’est un secret de polichinelle pour nul des communs des mortels ici que ce coup dur qu’a subi le FFS dans l’un de meilleurs fiefs risque bel bien de profiter au FLN pour l’heure et éventuellement à son frère ennemi de toujours le RCD pour les prochains scrutins et qui commence à se redéployer à la faveur de l’installation de son conseil communal, pour mémoire, celui n’ayant pas pu participer aux dernières élections municipales partielles en 2006.
Idir Lounès
