Plusieurs pays participeront

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C’est aujourd’hui que l‘inauguration de la cinquième édition du Salon national du livre aura lieu, à la Bibliothèque nationale du Hamma. Avant l’annonce de l’événement qui s’étalera jusqu’au 13 du mois en cours, les organisateurs de ce rendez-vous annuel, M. Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale et Mohamed Tahar Guerfi, président du Syndicat national du livre ont animé une conférence de presse pour parler du programme ainsi que de la particularité de la nouvelle édition. Soixante-dix exposants dont, des représentants de pays étrangers (France, Italie, Espagne, Liban, Egypte, Tunisie et d’autres), et des directeurs de publications de revues régionales et spécialisées participeront à la rencontre. »La philosophie de la cinquième édition du Salon du livre est une philosophie culturelle et intellectuelle avant qu’elle soit commerciale », dira, M. Zaoui.Pour encourager les intervenants du monde de l’édition, le directeur de la Bibliothèque nationale profite de cette occasion pour lancer un concours pour le meilleur livre national ou étranger qui sera exposé et dont le prix sera décerné à l’auteur.Le Salon accueillera durant toute cette période des auteurs conférenciers d’autres rives pour témoigner de plusieurs points négatifs et positifs que rencontrent l’édition et le livre en particulier. »Il faut instaurer la politique d’échange culturel, de communication, de débats avec tous les peuples. Des propositions d’organisation d’autres rencontres », poursuit Amine Zaoui. Ce dernier annonce, vers la fin de son allocution que la sixième édition sera spécifique car elle sort de l’ancien concept. “Le prochain Salon s’organise en dehors de la Bibliothèque, peut-être à l’extérieur, explique M. Zaoui, peut-être dans une autre région du pays et ce pour se rapprocher, encore plus de la population”. Le président du Syndicat national du livre a souhaité quant à lui que cette rencontre sera bénéfique et rentable en matière de connaissances et de culture avant qu’elle soit commerciale. « Il est vrai qu’il ne faut pas nier le fait que les problèmes du livre seront résolus avec la disponibilité de moyens financiers, mais il faut signaler qu’il faut tout d’abord créer la politique de s’intéresser au livre dans notre pays. », termine M.Guerfi.

Fazila Boulahbal

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