Les jeunes du village du chef-lieu communal d’Ath laâziz sont toujours à la recherche d’un espace de jeu. En effet, aucun espace n’est aménagé au profit des centaines de jeunes qui continuent de se déplacer jusqu’aux aires de jeu des autres localités de la wilaya de Bouira pour disputer une partie de football. Il convient de noter que ce village n’est pourvu d’aucun terrain pour que les autorités locales puissent aménager un espace. Mais cette masse juvénile s’interroge sur le sort de quelques stades qui sont implanté non loin de leur localité et qui demeurent dégradés.
Il s’agit de deux espaces situés au village d’Ikassarien, dont un pour lequel l’ex-exécutif a dépensé plus d’un milliard de centimes, mais cette infrastructure est abandonnée. De ce fait, on s’interroge sur le fait d’octroyer une telle somme à une commune pour l’exécution des infrastructures vouées à l’abandon. Qui est le responsable de ce sabotage ? Des interrogations et des accusations sont au menu.
Les services techniques et les responsables locaux doivent assumer leurs responsabilités. La seule victime est cette jeunesse qui se trouve délaissée et marginaliséé. Les cafétérias et les salles de jeux restent leur unique destination. Leur seule revendication est l’implantation d’une aire de jeu.
Amar Fedjkhi