l Six titres, uniquement mais le nouveau CD de Djilali Hamama semble porteur d’une certaine magie qui nous plonge dans un univers à la fois sentimental et plein d’amertume. Le produit intitulé Amgalagh (Je te jure) est disponible chez les disquaires depuis cette semaine. A la première écoute, la remarque que l’on pourrait faire, c’est que l’artiste semble avoir cédé à la dernière mode de l’été. A défaut du vert pistache, Djilali a, lui, flaché sur l’orange hollandais. Le regard perçant, l’artiste semble livrer son premier message à travers sa photo sur la face principale de la jaquette de l’album. Derrière, il esquisse un timide sourire pour accompagner les remerciements qu’il a tenu à manifester à Moukes Hocine, et Brahim Rabia. Dans ce produit, Djilali a tout fait lui-même : paroles et musiques. Mais lorsqu’il en parle, il préfère rendre hommage à Madjid Halit qui lui a fait les arrangements, et à toute l’équipe de musiciens qui l’ont accompagné durant cette dernière « grossesse ». Une grossesse qui a donné lieu à des sextuplés : Asmekti (le souvenir), Ruh a Dunit (drole de vie), Amgalagh (je te jure), Latabiw (mes peines), Anfiyi (laisse-moi !), Ariyid Awal (Réponds !). Ce n’est que six titres, mais le nouveau CD de Djilali Hamama semble porteur d’une certaine magie qui nous plonge dans un univers à la fois sentimental et plein d’amertume. C’est justement tout ça, Djilali Hamama : un artiste sentimental avec cet air d’être constamment soucieux intérieurement. ça le nourrit, ça le rapproche des gens simples, du petit peuple, et ça le porte de plus en plus haut.
Djaffar Chilab.
