La commission d’arbitrage de la wilaya a octroyé pour cette commune rurale ô combien déshéritée 35 millions de dinars dans le cadre des PCD 2019. Cette cagnotte financière sera consacrée aux opérations d’urgence.
«Nous avions espéré recevoir un peu plus car une telle cagnotte est insuffisante pour répondre aux revendications des citoyens qui sont nombreuses. Notre listing établi en collaboration avec les présidents des comités de villages n’a pas été entièrement satisfait.
Avec cet argent, nous ne pourrons couvrir qu’une partie des opérations inscrites», déclarera Rabah Hamitouche, en sa qualité de maire. Et de donner quelques détails: «Nous avons près d’une trentaine de villages. Si on essayait d’accorder une opération par village, la cagnotte ne suffirait pas.
Cela nous donnera une centaine de millions de centimes par village. Que va-t-on réaliser avec une somme pareille? Alors, nous avons pris les opérations les plus urgentes. Ce sont des dallages, des confortements, des gabionnages … Nous espérons que les responsables de la wilaya nous donnent un bonus de quelques millions de centimes pour répondre à d’autres besoins».
Le premier responsable de l’APC estimera que normalement, la commission ne devrait pas donner presque la même cagnotte pour toutes les APC parce que beaucoup d’entre elles sont pauvres. «Notre municipalité est l’une des plus pauvres de la wilaya.
Nos recettes fiscales sont quasi-nulles si on les comparait à celles des communes riches», expliquera-t-il. Néanmoins, le P/APC dira que tout de même, ce montant servira à colmater les manques les plus urgents. Notre interlocuteur compte beaucoup sur l’argent du FFCL et celui des PCD. «Nous avons des projets qui exigent de gros budgets. Nous devons faire tout pour les inscrire dans les PCD.
C’est pourquoi, je tiens aussi à appeler les différentes directions à retenir les fiches techniques que nous avions déposées dans tous les services concernés», soulignera le maire. Celui-ci attend toujours des décisions au sujet des constats faits juste après les intempéries de novembre et janvier où de nombreux affaissements étaient recensés menaçant même certaines habitations.
«Nous avons des cas sérieux qui ne pourraient être pris en charge qu’avec l’engagement de beaucoup d’argent parce que celui des PCD est très insuffisant pour répondre à ces cas», conclura-t-il. Les consultations sont lancées afin de passer aux choix des entreprises car les responsables locaux sont harcelés au quotidien par les comités de villages exigeant de répondre rapidement à leurs doléances.
Amar Ouramdane

