La daïra de Tazmalt a été de nouveau hier matin le théâtre d’un sit-in initié par les anciens travailleurs de l’APC pour protester contre la résiliation de leurs contrats respectifs, tombée le 27 décembre dernier. Le rassemblement auquel ont pris part d’autres citoyens, qui entendaient témoigner leur solidarité à leur cause, s’est déroulé dans le calme sous le regard d’agents de police dont la mission était de préserver l’ordre public.
Les contestataires ont brandi un courrier qu’ils destinaient aux autorités de daïra et de wilaya à travers lequel ils revendiquent leur réintégration. Leur retour à la charge se veut un message pour notifier implicitement aux pouvoirs publics que la levée d’il y a quelques jours de leur rassemblement devant la daïra ne saurait être assimilée à une quelconque renonciation au combat qu’ils se sont promis de livrer jusqu’à obtenir gain de cause et être rétablis dans leur droit, c’est -à-dire le recouvrement de leurs postes de travail, dont l’APC les a dépossédés à tort ou à raison.
A noter que ce qui fait scandale dans cette affaire ce n’est pas l’acte de licenciement proprement dit, car le P/APC est souverain dans le recrutement ou le licenciement d’un contractuel, mais le fait d’avoir recruté d’autres vacataires.
Le doute semble accompagner ce licenciement collectif controversé dont on continue à s’interroger sur les véritables motivations. Ces travailleurs ne seraient-ils pas les victimes de la perpétuelle guéguerre que se livrent le FFS et l’actuel maire ? Le wali de Béjaïa va-t-il intervenir pour mettre un terme à ce retentissant scandale ?
Z.F.