Les engrais de plus en plus chers

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La plantation sans relâche de cultures maraîchères, un dosage excessif d’arbres par hectare, et sur un même sol, épuise à la longue ce dernier.

La reconstitution des éléments nutritifs du sol par le biais d’apports réguliers en engrais n’échappe pas à l’agriculture d’Aomar, mais un handicap de taille lié au prix sans cesse en augmentation, éloigne le paysan de cette opération conditionnant les rendements.L’engrais composé le 12.18.18, épandu à volonté en raison du prix symbolique qui lui était appliqué, a commencé à se faire rare avec la dévaluation du dinar, pour disparaître totalement à la fin des années 90.

En remplacement, Asmidal avait mis sur le marché le NP 15.15.15, que les SAP écoulaient à raison de 1 500 DA le quintal, soit nettement supérieur au prix du premier cité.

Mais l’escalade ne s’est pas arrêtée là, ce même engrais est vendu actuellement à 3 400 DA le quintal, et à 40 DA le kg au marché d’Aomar. Encore mieux, un grainetier de la localité nous apprend qu’à compter de janvier, les tarifs pour l’année 2007 seront de

3 500 DA le quintal, auxquels le détaillant ajoutera une marge de 10%.

Aux prix où sont ces engrais, le producteur de pommes de terre est-il en mesure de fournir la dose de 12 quintaux d’engrais pour les 25 quintaux de semences plantées à l’hectare ?

A. Chérif

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