Séminaire sur l’œuvre de l’écrivain

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l En hommage à Rachid Mimouni, la wilaya de Boumerdès à organisé, hier, à la Maison de la culture portant le nom de cet illustre écrivain algérien, “le troisième séminaire sur la littérature algérienne d’expression française et son impact sur la culture nationale”.

Ont assisté à cette rencontre organisée sous le patronage de la ministre de la Culture, plusieurs écrivains et hommes de théâtre, entre autres Wassiny Laâredj, Mohamed Lakhdar Maouga, Ahmed Zitouni et Omar Fetmouche.

L’écrivain Mohamed Lakhder Maouagal a expliqué en substance dans cette optique que la littérature mimounième est celle de la dénonciation des avatars du système. L’œuvre intitulée : “Le Fleuve détournée” qui avait suscité en France un grand débat littéraire, a été pratiquement occultée en Algérie. Et ceux qui ont fait, plus tard, un compte rendu de cet ouvrage ont tenté de travestir (à travers leurs fantasmes) la réalité dénoncée par Rachid Mimouni. Chose absurde, a-t-il encore rappelé, l’auteur d’une dizaine d’œuvres, entre autres Tombezza, Une peine à vivre, les malédiction se faisait éditer à l’étranger.

Dans son intervention, Wassiny Laâredj a souligné l’importance avec laquelle le romancier algérien — qui maniait bien l’arabe ou le français — traitait des problèmes vécus par son propre pays. “Le conflit entre francophones et arabophones n’a pas lieu d’être”, a-t-il ajouté. Et de rappeler encore que “l’arabisation a été imposée par le pouvoir, après l’Indépendance”.

Son souhait a été de voir, les œuvres écrites par des Algériens traduites du français à l’arabe.

L’écrivain Ahmed Zitouni, qui a parlé de son expérience personnelle, adopté dans le même contexte la célèbre phrase de Kateb Yacine : “La langue française est (notre) butin de guerre”.

La production de la pièce théâtrale intitulée : Le Fleuve détourné, adaptée par Omar Fatmouche et réalisée par Hamida Aït El Hadj, a été programmée lundi à 15h au niveau de la même structure.

Salim Haddou

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