Le ministère de l’Intérieur, de son côté, a rendu public un communiqué, le même jour, pour appeler à la révision des listes électorales, une opération qui commencera à partir d’après-demain, lundi. Le même département a appelé, également, dans un autre communiqué, les candidats à retirer leur dossier de candidature avant le 1er avril prochain. Le ministère y explique aussi les modalités de candidature ainsi que les règles régissant la constitution de listes électorales. Ainsi, la proposition de jumelage des élections locales et législatives, exprimée par l’actuel chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, n’aura finalement pas abouti. Et c’est le deuxième camouflet essuyé par le chef du FLN en quelques jours.
Parce que, rappelons-le, le responsable politique avait exprimé deux vœux lors d’une même intervention médiatique. La première avait trait au remaniement ministériel que Belkhadem disait “souhaiter”. En vain ! puisque près de deux mois après, le gouvernement reste en place et aucun ministre n’est partant, du moins pour le moment. Et il n’y a pas que cela, puisque des responsables d’autres formations politiques ont fait montre de leur étonnement devant une telle position, relevant, normalement, des prérogatives du chef de l’Etat.
Le même sort est réservé à l’idée de jumeler les deux scrutins, local et législatif. Après un niet catégorique signifié par, notamment Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, voilà que le chef de l’Etat met fin à la probabilité d’un double scrutin. En convoquant le corps électoral pour le mois de mai, le date légale, Abdelaziz Bouteflika entend, à coup sûr, éloigner toute possibilité de changer d’usageau mode électoral.
Ali B.
