Implication de plusieurs secteurs

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La grippe aviaire demeure une réelle menace sur la santé publique. Depuis son apparition en Chine en 2003, cette pathologie, connue sous le nom d’influenza aviaire, hautement contagieuse, touche essentiellement le cheptel avicole. Près de 5 000 cas de grippe aviaire ont été découverts à ce jour, en comptabilisant bien sûr, les récents cas découverts au Nigéria, en Egypte ou encore en Russie.

L’Algérie, qui n’est pas à l’abri d’une éventuelle contamination à cause des oiseaux migrateurs qui transitent par son territoire annuellement, a préconisé plusieurs mesures de prévention et de lutte, à commencer par la création d’une cellule de veille en octobre 2005… et la commission de veille et de suivie par le wali de Bouira en février 2006 au niveau local.

C’est dans la même perspective qu’une rencontre a eu lieu au début de la semaine en cours, laquelle a été organisée par la DSA et les services d’inspection vétérinaires et phytosanitaires de la wilaya pour relancer les actions de sensibilisation en impliquant les secteurs de l’enseignement, la formation professionnelle, le ministère de l’Intérieur, le mouvement associatif (culturel et sportif) et les affaires religieuses.

Dans leurs interventions, le DSP et l’inspectrice vétérinaire de la wilaya ont expliqué aux médecins et aux vétérinaires présents le plan d’action tracé et qui sera piloté par l’inspection vétérinaire de Bouira, à commencer par l’organisation d’un cycle de formation au profit d’un enseignant pour chaque établissement scolaire sur la grippe aviaire et le virus H5N1, son identification, les risques de contamination et les mesures à prendre le cas échéant.

Une fois formé, l’enseignant transmettra à son tour aux élèves les connaissances acquises.

Afin de mieux vulgariser le procédé, les vétérinaires ont été sollicités pour se déplacer dans les zones rurales et humides de la wilaya et y rencontrer les citoyens pour leur expliquer les dangers que représente cette pathologie sur leur santé et celle de leur entourage, leur recommander d’éviter de toucher les volailles retrouvées mortes, surtout les oiseaux migrateurs, de ne pas les consommer et d’alerter les services concernés en toute urgence chaque fois qu’un volatile est retrouvé mort et d’inspecter aussi fréquemment qu’ils le peuvent le cheptel avicole.

Ceci étant, les vétérinaires et les aviculteurs doivent être dotés d’un équipement de protection adéquat.

En revanche, le DSP encouragera ces derniers à l’organisation d’exercice de simulation publique en portant les combinaisons et masques nécessaires afin de mieux se préparer et stimuler les citoyens, à savoir réagir en cas de contamination, éviter ainsi toute panique, aviser les concernés sur la tenue de cet important exercice et s’impliquer.

Rayane B.

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