Une bibliothèque par commune : c’est l’ambition des autorités, c’est aussi l’espoir de millions d’Algériens, amoureux de la lecture….
Alors que dans beaucoup de pays, le nombre de bibliothèques publiques augmentent sans cesse, en Algérie, il ne cesse de diminuer… et avec lui, le nombre de libraires. Un grand nombre de structures, bibliothèques et librairies, héritées de la colonisation, ont disparu, transformées en locaux administratifs et en commerces. Ce vide se ressent fortement aujourd’hui, quand le jeune écolier, voulant compléter sa lecture, part à la recherche de documents.
Quant à celui qui lit, pour le plaisir de lire, la femme au foyer, le retraité, ou toute autre personne, ils ne trouvent rien à leur disposition. Les ouvrages disponibles dans les librairies coûtent trop chers pour que les gens les achètent. Les boutiques de prêt, autrefois florissantes, ont toutes fermé leurs portes.
Or le droit de lire fait partie des droits du citoyens. Certes c‘est un droit imprescriptible, qui ne figure dans aucune constitution, mais c’est un droit inaliénable.
Aussi important que le droit à la vie, à la nourriture ou à l’éducation. Une bibliothèque par commune est plus que jamais une priorité. Il s’agira d’offrir à chacun la possibilité d’exercer le droit à la culture qui, lui, figure dans la constitution.
Il s’agira ensuite de se rapprocher du lecteur, en lui facilitant l’accès aux lieux de lectures. Il s’agira enfin de centraliser la documentation pour répondre à tous les besoins.
Il faudra aussi développer les bibliothèques scolaires, en les spécialisant pour la jeunesse…
S. Aït Larba
