Manque criant de liquidités à la poste

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Se présenter aux guichets de la poste d’Assi-Youcef et repartir bredouille est un exercice quotidien auxquels sont confrontés les usagers ou clients pour qui les qualificatifs ne manquent pas.

La raison, elle n’est malheureusement pas la seule : du manque de liquidités, à l’absence carrément de celles-ci, la panne de la visu, en passant par la file interminable qui contraint certains à repartir une énième fois.

Pour une population avoisinant les 20 mille âmes, le bureau de poste tient de la période de la Révolution agraire. Une image hideuse de l’extérieur et un espace ne dépassant pas les 20 m2 les guichets compris. En d’autres termes, tous les ingrédients pour repartir sans l’espoir d’y revenir : régler sa commission. Avec un outil informatique de piètre qualité, fonctionnant beaucoup moins qu’il ne tombe en panne. Et quand par chance, il répond favorablement, le réseau fait défaut, au encore c’est l’argent qui vient à manquer, ou mieux, marquer son absence.

Et il faut un parcours du combattant pour réussir à faire une opération. Les jours sont ainsi semblables pour cette population qui ne sait à quel saint se vouer. Son mécontentement n’a rien changé au cours des évènements. Une seule issue est imposée dans ce cas : aller faire ses opérations à Boghni ou à Mechtras, pour ceux qui sont disponibles. Mais, pour tous ces travailleurs qui n’ont que le week-end, alors que la poste ferme tôt le jeudi? Dans ces deux bureaux de postes sus-cités, les choses ne sont pas toujours meilleures. Parfois, on fait la chaîne pendant une demi-journée pour rien.

A défaut d’autre issue, on ne fait qu’espérer que cela change au mieux. Mais parfois l’espoir est un mauvais compagnon.

S. A

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