Des enseignants de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont observé hier une journée de protestation, répondant ainsi favorablement à l’appel de la coordination nationale des sections CNES, d’organiser : “une semaine d’action et de protestation avec arrêt de travail”.
Cette action qui sera suivie par d’autres durant le mois de mars, souligne M. Aïssat Kamal, coordinateur CNES Béjaïa, a pour but de rappeler à l’intention du ministre de l’Enseignement supérieur qu’il n’a pas tenu les promesses qu’il a faites aux enseignants du supérieur suite à leur grève du mois de mai. Ces promesses précise M. Aïssat Kamel ont trait à l’élaboration du statut de l’enseignant chercheur avant fin décembre, à l’augmentation spécifique du salaire des enseignants au plus tard fin janvier, et au règlement du problème de logement des enseignants.
S’agissant de cette dernière revendication, notre interlocuteur a indiqué qu’à Béjaïa ce problème se pose avec plus d’acuité qu’ailleurs puisque près de 400 enseignants attendent toujours d’être logés et les 60 logements promis à El Kseur sont loin d’être acquis.
Par ailleurs le coordinateur indique que les enseignants de l’université de Béjaïa ont voté majoritairement pour le rejet des modalités du secrétaire général du CNES d’organiser un congrès, parce que, explique encore notre interlocuteur, les enseignants estiment que les règles de ce congrès ne sont pas démocratiques puisque d’une part les délégués ne sont pas élus par les adhérents et d’autre part des universités aussi importantes que l’UHTB et l’USTO en sont exclus.
B. Mouhoub