»La mise à niveau de l’économie nationale est notre priorité »

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Invité hier à l’émission  » Tahaoulate  » de la Radio chaîne I, le ministre des Participations et de la promotion des investissements, Abdelhamid Temmar est revenu sur les grands axes de la nouvelle stratégie industrielle et s’est longuement étalé sur les objectifs escomptés de la politique de réhabilitation et de mise à niveau de l’économie nationale. Le premier responsable du MPPI, qui a expliqué que cette stratégie représente une vision globale de l’économie nationale, a fait savoir que le gouvernement accorde une importance particulière aux branches économiques dites porteuses, telles que la pétrochimie, les engrais, la sidérurgie, les matériaux de construction, l’électricité ainsi que les industries pharmaceutique, agroalimentaire et mécanique. Des secteurs d’activités susceptibles d’influer positivement sur les autres filières économiques. Une façon très claire de préciser qu’aucun secteur ne serait marginalisé dans cette stratégie qui se veut complète. Dans cette optique d’ailleurs, il soulignera qu’en dépit de ses richesses pétrolières et ses réserves gazières, l’Algérie est déterminée à faire des énergies renouvelables une industrie fleurissante, génératrice de capitaux et d’emplois dans un futur proche. Toujours en matière des hydrocarbures, M.Temmar notera que ces ressources stratégiques qui ont été longtemps exportées en leur qualité de matières premières, eu égard à la crise financière qu’a vécu notre pays pendant des décennies, seraient désormais exploitées dans l’industrie pétrochimique et sidérurgique afin de donner un nouvel essor à l‘industrie de transformation. Le ministre des Participations insistera par ailleurs sur la nécessité de réhabiliter les entreprises algériennes aussi bien publiques que privées afin de préparer leur intégration dans le nouveau contexte économique mondial et faire face à la concurrence internationale de plus en plus accrue et des entreprises étrangères de renommée mondiale. Toutefois, il précisera que cette mise à niveau de nos entreprises privées, qui sont majoritairement jeunes, avec des moyens limités et sans expérience ne serait possible sans l’implication des gestionnaires qui devraient jouer un rôle prépondérant dans ce processus de réhabilitation. Quant aux entreprises du secteur public qui souffrent de lacunes considérables en matière de technologie, de gestion et de marchés, M.Temmar affirmera qu’une demande a été formulée pour la constitution d’une commission de réflexion et de concertation et d’un groupe du travail qui se penchera sur l’étude de la situation financière de nos entreprises et la proposition de solutions adéquates à même de les redynamiser. Le ministre des Participations ajoutera que le souci principal des pouvoirs publics, à travers cette politique d’ensemble, est avant tout et surtout la préservation de l’activité industrielle et des postes d’emplois. Interrogé à la fin de l’émission sur les raisons qui ont amené à confier l’organisation des assises nationales de l’industrie au département des participations et non pas à celui de Mahmoud Khoudri, M.Temmar répliquera qu’il y participes en sa qualité d’expert en affaires économiques et que les sept membres qui constituaient le groupe du travail qui a préparé le rapport sont autant que lui des experts, de surcroît issus du ministère de l’Industrie.

H.Hayet

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