Si le réseau routier retient l’attention des autorités locales, cela ne veut pas dire que l’entretien et la réhabilitation des structures de base sont en reste.
En effet, la commission d’arbitrage de la wilaya qui a accordé à la commune de M’Kira quarante-deux millions de dinars pour les PCD a été convaincue que cet argent servira à l’amélioration du quotidien des citoyens.
Aussi, les infrastructures communales du secteur sanitaire sont en dégradation avancée. Certaines d’entre elles n’ont subi aucune réfection aussi petite soit elle depuis leur mise en service.
Au niveau de cette commune rurale qui a tout de même au moins sept unités de soins ô combien indispensables dans les villages — où le patient devra se déplacer vers une ville voisine pour une simple injection ou un pansement moyennent des frais de transport tout de même considérables — cinq vont subir des réhabilitations.
Selon une source locale, il s’agit des dispensaires implantés à Tamdikt, à Idouchouthène, à Ihidoussène, à Imândène et à Taka.
Ainsi, ces unités de soins qui fonctionnent normalement en dépit de l’inexistence d’un médecin qui y fait la rotation, seront repeintes pour les unes, réfection de l’étanchéité pour d’autres… Cette opération est tant attendue par les infirmiers qui les dirigent depuis des années.
Certains d’entre eux se plaignaient par exemple des infiltrations d’eaux pluviales. Les marchés seront incessamment confiés. En tout cas, il est temps non seulement de les réhabiliter, mais aussi de les rentabiliser. Il est attendu aussi dans cette commune le passage du médecin. “Le directeur du secteur sanitaire nous a promis de recruter un médecin dans le cadre du pré-emploi.
Normalement, c’était prévu pour février, on attend”, nous a confié par ailleurs le P/APC de cette municipalité.
D’autres opérations sont inscrites pour les autres villages, telle la réfection des bureaux postaux d’Idouchouthène et de Taka, nous a appris, par ailleurs, notre source.
Amar Ouramdane