l Le fait que 6 huileries, dont 3 traditionnelles soient implantées côte à côte sur une surface ne dépassant pas 2 000 m2, n’a en aucune manière désavantagé l’un ou l’autre des investisseurs. Prévues pour assurer la trituration des cueillettes locales, la prestation s’est élargie jusqu’aux localités de Boumerdès, et Boukrème de Blida. Les propriétaires d’unités de production soutiennent que seuls 30 jours de trituration, cette année, ont suffi pour avoir un rendement acceptable de 18 à 24 l/ql, dépassant les 12 à 20 l obtenus en 60 jours de travail l’an passé. Selon eux, un mois de septembre pluvieux, comme le cas de l’an passé, n’offre qu’1/3 d’huile sur les 3/3 du poids. En connaisseur, ils déconseillent la plantation de variétés importées sur un sol dit Amzrir (terre blanche), faisant allusion à toute la zone d’Aomar.
Pour preuve, ils évoquent l’échec de l’expérience ayant porté sur un repiquage de plants d’oliviers espagnol sur une parcelle de 7 hectares et qui malheureusement ne produit que 7 l pour 100 kg d’olives broyés.
A. Chérif
