La Dépêche de Kabylie : Vous êtes le nouvel entraîneur de l’OC Azazga. Un commentaire peut-être ?
Abdenour Hamici : Eh bien, disons que je suis ici un peu plus tôt que prévu, car je ne vous cache pas que j’ai été contacté bien avant par les dirigeants de l’OCA en vue de prendre l’équipe la saison prochaine. Le destin a voulu que je sois déjà là pour terminer cette phase-retour. Sinon, je dirais que c’est un honneur pour moi de driver ce club que je tenterai de mener à bon port.
Quand avez-vous conclu avec vos dirigeants ?
C’était vendredi dernier, les responsables de l’OCA m’ont informé que le poste d’entraîneur de leur équipe était vacant. J’ai alors donné mon accord et me voilà à pied-d’œuvre à Azazga.
Prendre ainsi une équipe qui joue de surcroît pour l’accession à mi-chemin, n’est pas la chose la mieux indiquée pour un entraîneur. N’est-ce pas ?
Certes, j’aurais voulu disposer d’un peu plus de temps pour mieux connaître l’effectif mais cela ne doit pas constituer un handicap insurmontable. Je connais mon métier et croyez-moi, si j’avais une appréhension quelconque, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui, Je suis un entraîneur ambitieux et je suis ici pour l’accession de l’OCA, je sais pertinemment bien que l’objectif du club est d’accéder en Régionale I.
J’ai trouvé l’équipe à la première place au classement et je ferai en sorte qu’elle se maintienne dans la même position jusqu’à la fin de la saison.
Vous semblez optimiste, bien que les choses ne vont pas être faciles. Avouez-le…
Je sais qu’il y a la menace de Ben Aknoun mais je crois que mon équipe est bien partie pour réaliser son objectif. J’estime que l’OCA a un bon groupe qu’on tentera de perfectionner en corrigeant ses points faibles et en consolidant ses points forts pour qu’il soit encore plus performant à l’avenir.
En parlant du groupe, on voit que vous vous en êtes fait déjà une idée, d’autant qu’on vous a entendu tout à l’heure à l’entraînement appeler pratiquement tout le monde par son prénom…
C’est mon métier, j’ai appris à connaître les joueurs avec lesquels je suis appelé à travailler un pas bout de temps. En outre, j’estime que nous avons sous la main un bon effectif au sein duquel, j’ai décelé toutefois un certain manque de rigueur tactique. Nous devons savoir que l’OCA est devenu une équipe à abattre à l’avenir, on doit se méfier de tous nos prochains adversaires. Pour ce faire, nos joueurs doivent être aussi psychologiquement forts, je crois que c’est la fragilité psychologique du groupe qui a valu à l’équipe sa défaite face à Ben Aknoun.
Un mot peut-être pour les supporters cherfaouis avant de clore cet entretien ?
Justement je voulais leur dire d’être aux côtés de leur équipe, pas seulement dans les moments de joie mais aussi dans les mauvais moments ; leur équipe a plus que jamais besoin d’eux. Je souhaiterai qu’ils viennent nous soutenir à chacune de nos sorties, l’OCA a besoin de la mobilisation de tout le monde pour réaliser son objectif : l’accession en l’occurrence.
Entretien réalisé par M. O. B.