Nombre de foyers à travers la commune de Boudjellil sont soupçonnés d’avoir recours à une consommation frauduleuse de l’eau potable, c’est à dire à s’alimenter à partir de conduites non dotées de compteur pour comptabiliser la consommation. Une source proche de l’APC de Boudjellil évalue à un taux compris entre 20 et 30% le nombre d’indus-utilisateurs qui ne paient pas ou paient seulement une partie insignifiante de leur consommation effective. Une autre source également proche de la collectivité locale présente cette situation de fraude beaucoup plus dramatique, en évoluant, à tort ou à raison, un taux de consommations illégales (sans compteur) estimé à 70%, au niveau communal. Ces irrégularités sont légion à Béni Mansour, Tala El Vir, au douar de Tigrine et au niveau du chef-lieu de la commune à Boudjellil. Le phénomène est également très répandu au douar de Tazmalt à l’est de Boudjellil, où l’on compte une dizaine de villages. C’est une “saignée” qui met à mal la commune dans laquelle le prix de revient du m3 d’eau est à prix d’or, compte tenu des reliefs escarpés qui prévalent.
Z. F.
