Connu pour l’amour qu’il porte à la culture, sa clairvoyance et son abnégation, l’ex-président de l’Association de jeunes cheikh Belhaddad de Seddouk, association où il s’était beaucoup distingué pour son activisme en faveur des jeunes, pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit de Ouari Karim bien entendu.
Ce jeune dynamique, travaillant étroitement avec la DJS de Bgayet, qui a décelé en lui beaucoup de qualités, cette dernière l’a propulsé au poste de directeur de la Maison de jeunes de M’cisna rouverte officiellement le 05 juillet 2010. Ayant beaucoup d’expérience dans l’organisation des fêtes culturelles et historiques, à l’occasion de la fête de l’Indépendance et aussitôt installé il a concocté un programme riche et varié.
M. Ouari Karim nous parle de cette journée exceptionnelle :
« Le matin, l’honneur est revenu à la famille révolutionnaire et à la population qui ont procédé à la levée des couleurs, au dépôt d’une gerbe de fleurs au carré des martyrs, suivie d’une Fatiha lue par un imam et une prise de parole faite par un moudjahid.
En ce qui concerne la Maison de jeunes, nous avons organisé un tournoi de jeux d’échec et de tennis très suivi par la population juvénile venue en masse. Plusieurs films traitant de la guerre de Libération ont été projetés. La soirée a pris fin avec la production d’une troupe musicale d’Akbou ».
En homme visiblement très heureux d’avoir réussi à redonner une âme à la Maison de jeunes de M’cisna et continuant dans la foulée, il renchérit :
« Je remercie vivement notre tutelle, la DJS qui nous a accordé une subvention de 140 millions pour l’équipement ayant trait à la création d’un cyber café d’une cafétéria, d’une école de musique, d’une bibliothèque et d’une salle de lecture. Il faut dire aussi que la DJS a payé rubis sur ongles tous les travaux de rénovation de l’établissement « .
Cette rouverture de la Maison de jeunes n’est que justice rendue pour la masse juvénile de M’cisna, une commune enclavée en haute montagne manquant terriblement de loisirs auparavant.
L.Beddar