l La cour pénale de Boumerdès a prononcé hier après-midi une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de H. K., 31 ans, pour homicide volontaire.
La dite personne est inculpée dans une affaire criminelle dont les faits se sont produits au site des Chalets de Corso au mois de mai 2005. L’accusé, qui était jusqu’à cette date chef de détachement de la Garde communale de Timezrit, a été invité auparavant par un de ses amis à passer quelques jours dans ce site. Il sera plus tard informé que le chalet qu’on lui a prêté était occupé par deux femmes. Lors d’une soirée, l’accusé arrive sur les lieux et ordonne aux deux occupantes de libérer le logis en préfabriqué.
Une altercation s’ensuivit et l’une des deux femmes alerta les voisins. Se sentant menacé par ceux-ci, H. K. s’est saisi d’un poignard et a assené un violent coup à un citoyen répondant aux initiales A. M., intervenu pour rétablir l’ordre dans le chalet en question. La victime succombera peu après, sur son lit d’hôpital à Boumerdès.
Au cours du jugement de cette affaire, il s’est avéré que le secrétaire général de l’APC de Boumerdès avait signé une décision d’attribution du même chalet – où eut lieu le drame – à deux personnes.
Ledit secrétaire général a été condamné au cours des mêmes assises juridiques à un an de prison avec sursis. Même verdict prononcé à l’encontre des deux femmes.
Concernant le principal accusé ci-dessus cité, le procureur général a requis 15 ans de prison ferme. Suite à la plaidoirie de la défense qui a relevé, en pareille circonstance, un cas de légitime défense “puisque l’accusé faisait face à une bande de jeunes armés de barres de fer”, le juge a retenu la peine de prison de 10 ans.
Salim Haddou