Les quatre défis du mouvement associatif

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Le mouvement associatif de la commune d’Amizour, regroupant quelque 40 associations a tenu son assemblée générale — en date du 12 février — dans le but de s’organiser en coordination pour amplifier l’action.

Plusieurs lignes sont relevées par le président de cette coordination, notamment donner une nouvelle vision stratégique, profiter du cadre incitatif tracé par les pouvoirs publics et considérer la conjoncture actuelle comme opportunité pour rendre utile le paysage associatif. Cela, estimé M’hamed Kheloufi, “n’est pas sans éradiquer les réflexes du passé et être plus que jamais professionnel dans l’activité associative”, pour travailler différemment.

“Il n’y a pas de raison qu’il en soit différemment, puisque notre commune recèle des atouts, nous devons soutenir cette ambition dans la durée”. Notre interlocuteur trouve que pour assurer la pérennité dans la durée, il convient pour les membres de cette coordination à relever quatre défis pour arriver aux objectifs souhaités. S’intéresser à la question de l’environnement de l’action sociale, de la formation et de la collectivité locale est la seule issue au mouvement associatif pour sortir de sa léthargie et devenir ainsi un acteur réel dans l’amélioration du cadre de vie du citoyen. La coordination d’Amizour s’apprête déjà à jeter son dévolu pour mettre des balises à l’environnement qui se dégrade et de créer une base de données pour déterminer les moyens de lutte contre deux fléaux sociaux, à savoir l’échec scolaire et le chômage.

Par ailleurs, le mouvement associatif unifié va se pencher aussi sur la formation professionnelle qu’“il faudra mettre au diapason des besoins et de la vocation locale” — et participer à la gestion locale pour orienter, proposer, discuter avec les autorités locales afin de trouver des solutions aux problèmes urgents tout en encourageant le travail de proximité.

Nadir Touati

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