Des cours d’écoles négligées

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Les cours des écoles de la daïra de Tizi Gheniff, au nombre d’une bonne trentaine, n’ont jamais retenu l’attention des différentes Assemblées populaires communales, qui se sont succédées depuis au moins le lancement du Plan spécial de développement du défunt Président Houari Boumediène en 1971-1972 avec une enveloppe de soixante milliards de centimes qui a permis la réalisation de nombreux établissements à travers nos montagnes, lesquels deviendront peu à peu des écoles primaires importantes avec la poussée démographique.

Néanmoins, tout s’était arrêté aux quatre murs et aux toitures sinon, en ce qui concerne une des plus importantes parties de ces établissements scolaires à savoir les cours de récréation, rien n’a été fait comme si cela n’avait aucune importance.

“J’ai été dans cette école pendant six années, mes enfants sont passés également par là mais la cour de récréation est toujours la même, boueuse en hiver et de la poussière qu’on fait entrer dans la classe lorsqu’il fait beau temps”, déplore un père de famille.

Au demeurant, malgré les différents rapports établis chaque année par les chefs de ces établissements, les APC ne sont pas arrivées à inscrire au moins l’aménagement d’une seule cour chaque année. “Vous savez, les budgets des APC sont très limités avec de PCD vraiment nuls, alors pour réserver une petite enveloppe à l’aménagement des cours, cela n’est vraiment pas facile”, devait reconnaître un ex-membre de l’APC du temps du parti unique. Aussi, il est temps maintenant avec les PCD dépassant souvent les quatre milliards ou bien encore les Tupo, de penser à ces gamins qui ne demandent qu’à jouer dans des lieux salubres.

A cet effet, le moyen le plus économique est de poser une mince couche de béton, ce qui ne nécessite ni beaucoup de moyens ni énormément de main-d’œuvre, encore moins beaucoup d’argent, et le tour est ainsi joué.

Essaid N’Aït Kaci

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