Le temps des cantonniers

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A peine les premières averses arrivées, que le manque flagrant en matières de travaux d’entretien des routes se fait sentir, notamment au niveau des régions montagneuses.

A M’chedallah, les agents d’entretien des chaussées, appelés communément les cantonniers, ne font plus leur apparition depuis un bon bout de temps. Pour preuve, l’état des chaussées carrossables, et plus particulièrement celui des avaloirs et autres fossés, ne laisse pas l’ombre d’un doute sur cette démission — qui ne dit pas son nom —, des services des travaux publics.

Ainsi, les dernières précipitations pluviales ont démontré le plus grand des déficits en la matière : les routes ont été coupées en plusieurs endroits et les automobilistes ont été contraints de traverser des oueds, faute de routes entretenues.

Un peu partout dans les communes avoisinantes du chef-lieu de la daïra de M’chedalah, le constat demeure le même et les services concernés semblent se muer dans un silence inexplicable. Ceci dit, la nécessité de réhabiliter le service des cantonniers ainsi que l’installation des maisons cantonnières dans les régions montagneuses se pose avec acuité. Car cela permettra d’entretenir les chaussées et éviter, à chaque fois, des désagréments qui ne manqueront pas par ailleurs d’être une source de dangers pour les usagers de ces routes. Faut-il rappeler, en outre, qu’à l’époque où les maisons cantonnières existaient, nos routes étaient toujours bien entretenues et ne posaient guère les problèmes qu’elles imposent à l’heure actuelle.

Reste à attendre des mesures de la part des services concernés qui ne doivent ménager aucun effort pour réhabiliter le corps des cantonniers.

L. K.

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