S.O.S, club en détresse

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A l’origine de ces résultats se trouve l’encadrement de ce club dénommé ESA (Etoile sportive At Boudrar), créé en 2002, il comptait un grand nombre d’athlètes qui ont eu à plusieurs occasions ce privilège de relever le nom de leur club et de leur commune au podium, puisqu’ils ont réalisé des performances de haut niveau, comme par exemple être champion d’Algérie 2003, vice-champion 2005 sans compter les autres titres à l’instar des 1ères places au niveau wilayal ou régional. Seulement, la situation de ce club n’est plus la même, puisque les athlètes et tout l’encadrement sont confronté à une situation délicate et des fois même ingérable selon le président du club. Situation qui le pousserait à prendre des décisions concernant l’avenir du club, donc des athlètes. Ces décisions seraient bien sûr à l’encontre de la politique du club, et se résumeraient à élever le montant des cotisations, ce qui pousserait les athlètes à carrément abandonner la pratique du sport vu les maigres salaires des pères de familles.Cette situation des plus délicates selon le président, Aït Hamou, serait due “à des actions de sabotage dont a été victime le club, telles que des tentatives d’incendie du tatami, comme nous avons affronté un environnement hostile fait d’individus voulant du mal à notre jeunesse et, ainsi les exploiter à des fins bien connues”… A tout cela, s’ajoute le problème financier dû aux charges insupportables pour les moyens du club (loyer des locaux servant de salles, indemnités des entraîneurs, entretien, gardiennage et déplacement des athlètes pour les différentes compétitions). Malgré les multiples démarches auprès des autorités (APC, daïra et wilaya), la situation du club est inchangée. Sur cela, le président pointe un doigt accusateur vers le chargé du social au niveau de la mairie d’Iboudraren. Ainsi pour Aït Hamou Mouloud “les services de la DAS ont instruit le chargé du social de la mairie de satisfaire la demande de notre club par l’octroi de postes dans le cadre de l’IAIG. Malheureusement, ce dernier, soit par excès de zèle, soit pour des raisons qui nous échappent, n’a pas voulu écouter les instructions d’une autorité supérieure”. Cette situation pousse Aït Hamou Mouloud à aller plus loin dans ses déclarations en accusant toujours ce chargé au social “qui a préféré distribuer des postes IAIG aux individus qui n’ont jamais fourni le moindre travail d’intérêt général et touchent donc cette indemnité sous forme de pension en restant à la maison”, nous dira-t-il, comme il se posera la question “y’a-t-il plus noble action sociale que de récupérer les enfants de familles défavorisées et de les détourner des marchands de la violence et des fléaux sociaux ?”.Afin de pouvoir sortir de ce bourbier, les autorités doivent intervenir et de même que les âmes charitables de la région à aider le club et les enfants de ce club. Pour appuyer ses dires, le président et fondateur du club citera l’exemple de la salle de sport dont les travaux n’ont toujours pas démarré malgré la décision du 27 mai de l’année dernière portant le n°60 du DPAJ. Par ailleurs, signalons que la non-réalisation de cette salle pousserait les athlètes à se retrouver sans toit donc livrés à eux-même.

M. A. B.

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