Michel Martin :  »L’homme est la source des incidents industriels  »

Partager

l Le séminaire organisé par la Chambre française d’industrie et de commerce en Algérie et réalisé en étroite collaboration avec les ministères de l’Industrie, de l’Aménagement du territoire, du Travail et des Transports, a vu la participation d’experts algériens et français, ainsi que des entreprises algériennes de tous les grands secteurs d’activité.

Jean-Paul Roux, directeur de contrôle du groupe français pour les assurances et la réassurence pour la filière Salama Algérie, a déclaré que la valeur d’affiliation avancée annuellement par les clients de tous les secteurs dans toutes les agences d’assurance, a atteint les 500 millions d’euros, soit 46 milliards DA. Dans un autre registre, le directeur du bureau régional de Norisko, M. Michel Martin, a affirmé que les accidents de travail son dus à 96%, au facteur humain, contre 4 % au facteur matériel. M. Jean-Pierre Pochon dans son intervention a présenté une définition de la sûreté, typologie des différents risques sur la conception de la sûreté et le danger qu’encourt le travailleur.

M. Srir, chargé d’études et d’analyses auprès du ministère de l’Industrie, a longuement parlé du rôle de son département dans la protection et la préservation de l’environnement. Il a déclaré que le ministère a préparé une réforme juridique et législative pour la protection de l’environnement et des dangers dus aux accidents industriels spécifiquement, la loi 04/20 qu’il dit répondre aux exigences mais qui connaît une défaillance en matières d’application notamment dans le registre de l’identification des responsabilités en cas d’accidents dont 90% sont causés par l’homme. Concernant les cas d’accidents industriels, l’orateur dira que si accident il y a, seul le wali de la ville concernée, avec les spécialistes requis, sont aptes à s’y pencher.

Au sujet des sociétés étrangères travaillant dans le secteur de la protection et des assurances industrielles, M.Srir dira que la question des agréments relève de la société Algerak tout comme la transmission du cahier des charges.

Yassine Mohellebi

Partager