Le CEM Taourirt-Ighil a célébré dans le faste la Journée mondiale de la femme. Rentrant dans le cadre du projet de l’établissement, cette célébration a, le temps d’une demi-journée, dégrisé l’atmosphère quelque peu monotone qui sévit dans cette école. Car c’est un fait que tout le monde ne cesse de signaler, nos écoles sont devenues, depuis quelques années, des lieux où pratiquement les activités culturelles n’ont pas droit de cité. Au menu du programme : chants, danses, poésie, théâtre, avec en prime un “interclasses” opposant les trois classes de 4e AM. En dépit du mauvais temps et des coupures intempestives de l’électricité, les organisateurs n’ont pas voulu annuler la célébration. “Prévue depuis longtemps avec tous les préparatifs y afférente ce n’est pas la grisaille du temps ou une coupure quelconque d’électricité qui allaient chambouler notre programme ; nos élèves voulaient à tout prix cette fête, on n’avait pas le droit de les décevoir”. Nous dit Aziz Hamiche un des responsables de l’Association des parents d’élèves. C’est à 9 heures que le coup d’envoi des festivités a été donné, dans son allocution d’ouverture, le directeur de l’école M. Abbas, après avoir souhaité à l’assistance la bienvenue et aux femmes une heureuse fête, a insisté sur l’importance ce ce genre d’activités dans la vie scolaire. “La grisaille, à l’école ne peut être combattue que par des activités plurielles et régulière. Activez-vous et redoublez donc d’efforts”, dira-t-il en substance à l’adresse des élèves. Après le petit mot de Hassani Hamou, représentant de l’Association des parents d’élèves, le bal des festivités a été ouvert par la chorale de l’établissement dirigée par Mme Aoudia, professeur de français. Les chansonnettes entonnées par la chorale ont enflammé la foule nombreuse que le réfectoire qui a abrité les festivités avait du mal à contenir. Chants, danses, sketches, poésies… les prestations s’alternent au grand bonheur des potaches assoiffés de ce genre de halte dans leur parcours pédagogique. Pendant plus de quatre heures, l’ambiance n’a pas baissé, insiste le professeur de tamazight. A la fin de la cérémonie, il y a eu remise des prix aux élèves ayant participé à l’interclasses et aux travailleurs-femmes de l’établissement lesquelles se sont vues offrir des fleurs et des parfums. “Nous espérons que cette célébration deviendra une tradition dans notre établissement” déclare Mlle Belarbi, professeur d’anglais, heureuse de la réussite de cet événement.
Boualem B.
