Un secteur d’avenir pour les exportations

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A l’occasion de l’ouverture du Salon arabe des industries traditionnelles du 14 au 23 mars, le ministre des Petites et Moyennes entreprises, Mustapha Benbada, a souligné lors d’une conférence de presse à l’hôtel Ryad de Sidi Fredj que “les industries artisanales peuvent participer d’une manière efficace dans les revenus provenant des exportations. La chose qui pousse les responsables du secteur à faciliter la tâche des artisans, en ce qui concerne les procédures administratives, notamment dans les points d’exportation (ports et aéroport).” Il a également souligné “la nécessité de modifier le système bancaire, en offrant des crédits sans intérêts tout comme il s’agit d’assurer la qualité du produit et sa pérennité pour l’offre extérieure”. Le premier responsable du secteur a déclaré qu’il y aura des accords et des conventions, avec des spécialistes internationaux dans le cadre du marketing du produit. Avant, l’Allemagne et Bahrein constituaient un marché pour le tapis algérien, l’exportation du produit demande elle aussi la participation et l’intervention des associations corporatistes, suite à l’incapacité des artisans de répondre aux besoins de la demande étrangère.

Cela a pour but de dépasser les obstacles que trouvent les amateurs artisans, surtout la matière première, suite au désengagement de l’Etat, pour des raisons purement économiques, a-t-il affirmé. Par ailleurs, les artisans sont conviés par le ministre à une formation financière en entreprise. “Pour cela, la Banque de l’agriculture et du le développement rural (BADR) est prête à être un interlocuteur en vue de dégager les financements nécessaires et encourager l’exportation du produit vers l’étranger afin de répondre à la demande du marché international”, a-t-il annoncé.

Amar Haddache

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