“L’Algérie a renoué avec le travail et l’espoir”

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Les relations économiques algéro-espagnoles « sont éligibles à l’amélioration » et l’Algérie attend  » des entreprises espagnoles qu’elles viennent y investir”, a déclaré le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans une interview accordée au journal espagnol ABC, publiée jeudi. « Les relations algéro-espagnoles sont excellentes. Elles sont évidemment éligibles à l’amélioration, dans tous les domaines et notamment le domaine économique », a dit le Président Bouteflika. « Nous attendons que les entreprises espagnoles viennent investir en Algérie où d’innombrables créneaux sont ouverts à l’investissement et au partenariat », a-t-il ajouté. Le chef de l’Etat a affirmé que l’Algérie « est devenue un immense chantier », qu’elle « se reconstruit » et qu’elle a « renoué avec le travail et l’espoir ».

A propos de la situation socio-économique dans notre pays, le premier chef de l’Etat a souligné que de grands projets sont en cours. « Le chômage est en baisse, la croissance est de retour, Les universités accueillent près d’un million d’étudiants, tandis que près de huit millions d’enfants fréquentent les écoles, collèges et lycées », a-t-il précisé. « Nous progressons de plus en plus vite », s’est-il félicité. Concernant la situation sécuritaire, le président Bouteflika a affirmé, par ailleurs, que « le phénomène du terrorisme en Algérie est en nette régression », ajoutant que  » les groupuscules de terroristes qui continuent de se manifester de temps à autres dans certaines régions du pays seront combattus avec la plus grande détermination ».

Il a, en outre, souligné que la politique de réconciliation nationale « est irréversible » car selon lui « c’est la seule voie de sortie de notre crise ». « Qu’il y ait quelques défaillances, je n’en disconviens pas, mais cela ne peut en aucun cas remettre en cause une décision qui, du reste, a été approuvée massivement par référendum », a-t-il déclaré. De l’avis du président de la République, la question du Sahara Occidental est un problème de décolonisation dont la solution doit reposer sur les principes de la Charte des Nations unies. Plus explicite, il dira « Il ne pourrait absolument pas être question d’ignorer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ou d’essayer de le contourner par quelque manœuvre douteuse que ce soit », en précisant que seul le respect du droit à l’autodétermination des Sahraouis est de nature à mettre fin à ce conflit préjudiciable à toute la région.

Nabila Belbachir

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