l L’achèvement des travaux de construction du nouveau CEM de Timezrit (extrême-sud est de Boumerdès) n’est, semble-t-il, par pour demain. En effet, ce projet implanté au lieudit Afir Azazna a entamé ses travaux début 2004 par la Direction de logement et de l’équipement publique (DLEP) de Boumerdès. Ce projet qui devrait soulager un tant soit peu les souffrances des collégiens de la région risque de ne jamais voir le jour. Prenant leur mal en patience, les collégiens de cette région souffrent le martyr en raison des longs trajets parcourus tout au long de l’année pour rallier le CEM du chef-lieu de la commune. Les autorités locales s’indignent de la lenteur des travaux du chantier. “Nous exigeons l’ouverture de ce CEM en septembre prochain pour recevoir nos enfants qui souffrent au quotidien”, déclarent le P/APC de cette commune. “Nous interpellons le wali pour qu’il puisse mettre un terme à cette situation qui entrave la scolarité de nos potaches”, a-t-il ajouté. “Ce retard est dû en premier lieu à l’organisme qui effectue les travaux de construction”, précise le premier magistrat de cette commune. Il est utile de signaler que d’autres travaux inhérents à ce projet ne sont pas encore entamés à l’image des voiries et le mur de soutènement ainsi que les travaux de clôture. Par ailleurs, les parents d’élèves ne cessent de réclamer la réalisation d’infrastructures éducatives pour leurs enfants. Plus de 300 élèves endurent toutes les peines à rejoindre le CEM du chef-lieu lequel, distant de plus de quatre km de la plupart des villages et qui enregistre des multiples carences : manque de cantine, absence de poêle à gaz, manque de salles et de places pédagogiques. Outre ces problèmes précités, les collégiens vivent un malaise sans précédent qui se traduit par le manque de ramassage scolaire. “Nous affrontons beaucoup de difficultés et parfois cela nous poussent même à quitter les bancs de l’école”, déplore un collégien de cette localité.
K. Mourad