l La commune de Yakouren, qui dépend de la daïra d’Azazga à 47 km de l’extrême nord-est de Tizi Ouzou, est l’une des communes à moyenne concentration démographique. Néanmoins cette localité à vocation touristique a connu ces dernières années un essor démographique et urbanistique important, phénomène qui a eu de nombreuses répercussions sur les espaces et les services urbains. Devant cet état de fait, les transporteurs de cette commune sont montés au créneau pour réclamer de transférer l’actuel aire de stationnement des bus de transport de voyageurs qui se trouve à la rentrée de la ville, plus précisément sur la RN12. Un lieu devenu encombré, et de construire dans un avenir proche une gare routière digne de la ville de Yakouren. Lors de notre visite dans cette commune, on a pu constater que cette aire de stationnement des transporteurs publics est devenue un vrai casse-tête pour les citoyens de la ville : elle entrave la fluidité de la circulation routière notamment lors des heures de pointe, les dizaines d’autobus entre autres J5, J9 et minibus gênent les riverains par le bruit de leurs moteurs en stationnement sans oublier l’atmosphère polluée et irrespirable en raison de la fumée qui s’en dégage. Outre ce problème de stationnement, les voyageurs se plaignent de l’inexistence d’Abribus. Le lieux se sont transformés en de véritables pissotières qui les contraignent à attendre les bus dans les cafés adjacents. En attendant la construction d’une gare routière digne de ce nom, les habitants de Yakouren, continuent de vivre le calvaire quotidiennement généré par les différents problèmes que leur cause cette aire de stationnement anarchique.
Ahcene Djenadi
