l L’association RAJ, en collaboration avec l’agence Tahaïs production de Béjaïa, a rendu un hommage à Fatma N’Summer, le symbole de la résistance féminine en Algérie, à travers une projection d’un documentaire intitulé “De Fatma N’Summer aux femmes de Novembre” ou bien “Seg Fadma N’Summer yertlawin n’umber”, une production réalisée par Belkacem Haouchine avec l’aide de M. Boukir. Par cette production, le réalisateur, et à travers le témoignage de beaucoup de personnes, offre un biais aux téléspectateurs pour voyager à travers le temps et l’histoire afin de découvrir Lala Fatma, figure emblématique de la résistance de la femme dans notre pays. A travers l’histoire de cette héroïne, qui a mené un double combat dès son jeune âge, celui de la résistance militaire contre la colonialisation et celui d’une militante qui a voulu dépasser les tabouts, le réalisateur montre un témoignage et un rappel de “l’onde de choc” soulevée par cette tigresse des montagnes au sein de notre société, par le flambeau qui a été repris par d’autres héroïnes, en l’occurrence Fadma Iblaïdène et Chahla Takka, deux personnes restées dans l’ombre malgré leurs exploits durant la guerre d’Algérie. Le film documentaire rappelle aussi l’histoire de la caserne du “Colonel Amirouche” d’Akbou qui a été implantée en 1854 par le maréchal Randon pour anéantir la résistance en Kabylie, et c’est cette même caserne qui a amené le maréchal à capturer Fatma N’Summer en 1857. Ce film documentaire offre à cette nouvelle génération une nouvelle image de l’histoire de son pays, un geste apprécié par l’ensemble des présents lors de la projection.
Samia B.