»Krim Belkacem est un symbole de la révolution »

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Sous le thème « Krim Belkacem, du mouvement national, à la Révolution, puis à la signature des accords d’Evian 1962″, une conférence-débat a été animée, hier, par l’ancien chef du gouvernement Réda Malek au centre de presse El Moudjahed. Initiée par l’association le Flambeau de Chahid, cette rencontre a vu la participation des anciens moudjahidine ainsi que quelques hommes politiques. Le conférencier a axé son intervention sur le parcours héroïque qu’a emprunté le signataire des accords d’Evian, Krim Belkacem. En effet, il dira d’emblée que l’ancien vice président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA)  » était un grand maquisard, un homme de terrain, voir un symbole de la révolution « . Réda Malek, qui était, lui, aussi, un ancien moudjahed, a saisi l’occasion, hier, pour rendre hommage au  » lion de Djurdjura « .  » Je rends un vibrant hommage à mon ami Krim, qui a su tenir jusqu’à la réussite totale des négociations  » a-t-il déclaré. A ce propos, l’orateur a tenu à signaler que les négociations avec l’armée française, n’étaient pas du tout une partie de plaisir. Et pour cause, d’une part, le GPRA avait à faire à l’une des plus grandes puissances mondiales, et d’autre part, le gouvernement algérien connaissait une certaine crise interne.  » Il faut reconnaître que Krim avait fait face à des attaques de la part d’autres leaders, à l’instar de Boumediene, lui reprochant la flexibilité du GPRA… « , a-t-il indiqué. N’en restant pas là, l’orateur soulignera que le mérite revient à Krim, pour avoir créé une certaine homogénéité au sein du GPRA. Durant toutes les étapes de négociation, il est resté le seul à la tête du GPRA, tandis que plusieurs membres de la délégation ont été changés « . Par ailleurs, l’ancien premier ministre, a passé en revue les postes qu’a occupé, durant la révolution l’enfant de Draa El Mizan. Il s’agit du vice-président du gouvernement provisoire de la République algérienne dès sa création, en septembre 1958, chargé des forces armées. Après le remaniement de janvier 1960, il remplaça aux affaires étrangères le docteur Lamine Debaghine.

S.B

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