Les villes de la campagne

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Habiter la ville tout en étant à la campagne : c’était, il y a encore quelques décennies le rêve de tous ceux qui, lassés par les désagréments de la villes, se retiraient dans les ‘’villes de la campagne’’.

Il est vrai que Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdes, et d’autres cités n’étaient pas encore des villes tentaculaires et qu’on y sentait le bon au frais de la montagne ! On y pouvait vivre en paix, sans la fumée ni le bruit incessant et on pouvait y manger les produits du terroir notamment le beurre et l’huile d’olive. Aujourd’hui, ces ‘’villes de la campagne’’ sont devenues des villes comme les autres.

A l’exception de la montagne qu’on voit en arrière plan, tout y est comme dans les villes : la surpopulation, le bruit, les embouteillages, la pollution, les ordures répandues à même le sol… Les espaces verts sont aussi rares que dans les villes et le commerce informel aussi développé : les trottoirs sont squattés par les vendeurs de produits de bas de gamme et on vend de la chique et des cacahuètes dans tous les coins de rue !

Bien entendu, il y a aussi les avantages de la ville, avec les services administratifs, l’évolution du mode de vie, les moyens de communication moderne, dont l’Internet et le mobile, mais les désagréments sont plus grands que les avantages. La preuve, c’est que les vrais campagnards, ceux qui vivent dans les villages ne supportent plus ces villes, et s’ils s’y rendent, c’est toujours par nécessité. Aussitôt leurs affaires réglées, ils s’empressent de rentrer chez eux !

S. Aït Larba

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