l Au moment où d’autres communes de la wilaya de Tizi Ouzou sont en train d’être connectées au réseau d’alimentation en gaz de ville, Boudjima continue à vivre la crise cruciale de l’indisponibilité de l’eau potable ou autres. L’eau est le produit le plus rare dans cette commune de 20 000 habitants, située à moins de 25 km du chef-lieu communal. C’est depuis un mois que l’eau n’a pas coulé dans les robinets de cette région alors que dans la commune de Ouaguenoun située à peine à 5 kilomètres, l’eau coule à flot et parfois 24 heures/24.
Suite à la visite du wali dans la région, il y a environ deux mois, la population avait nourri l’espoir de voir ce problème vital pris en charge, mais quelque semaines plus tard, rien de nouveau n’est à signaler.
…et éclairage public à l’arrêt
l Un autre problème est non des moindres, mériterait que les autorités locales s’y penchent. Il s’agit du non-fonctionnement de l’éclairage public. Les citoyens ne comprennent pas pourquoi, à la nuit tombée, les lampadaires restent éteints.
L’inquiétude des habitants de Boudjima s’est accrue avec l’exacerbation du banditisme ces derniers mois. Les agressions à l’arme blanche et les vols de portables et de véhicules légers et lourds sont devenus très fréquents. Avec l’absence de la mise en service des lampadaires, pourtant réalisés à coups de dizaine de milliers de centimes, sortir la nuit, même pour des urgences, est risqué. La question que se pose la population est la suivante : “Pourquoi avoir dépensé des millions afin de réaliser ces lampadaires pour qu’ensuite ces derniers ne fonctionnent pas ?”
Lounès Tigmi