Suite aux travaux de terrassement pour la réalisation du projet du stade communal, les services de la municipalité se sont retrouvés avec un problème inattendu sur les bras. Ce site libère d’importantes quantités de tuf. On sait que ce produit naturel est d’une grande utilité dans les chantiers d’adduction d’eau ou d’énergie mais aussi de travaux routiers. Les entreprises sont contraintes souvent à le faire venir parfois d’autres wilayas car sa disponibilité in situ n’est pas toujours évidente. Mais ce qui devait être une aubaine pour la commune est devenue une contrainte, suite à l’intervention légitime des services forestiers exigeant que sa cession obéisse à la réglementation régissant les ressources domaniales. Ce tuf est de ce fait, devenu une matière encombrante menaçant l’évolution normale du chantier. Mais dernièrement, une entente semble avoir été trouvée entre la municipalité et une entreprise. “Nous l’avons vendu à l’entreprise Haddad, chargée par ailleurs du nivellement de la plate-forme du stade”, précise M. Lamari, maire d’Aït Aggouacha. Cette entreprise est en train de le déposer sur les accotements de la RN15, entre Larbaâ Nath Irathen et Aïn El Hammam, dont elle s’est vue confier le projet de rénovation. On pourrait presque dire que tout est bien qui finit bien, sauf que les intempéries ont faussé le jeu en l’étalant par endroits sur la chaussée. En somme, ce sacré tuf ne veut pas dire son dernier mot !
Amarouche K.