“C’est comme si notre consommation avait subitement diminué”, commente un citoyen qui n’arrive pas à trouver son sachet de lait favori. En effet, les distributeurs de lait, en effet, non contents de n’approvisionner les épiciers qu’un jour sur deux, n’hésitent même plus à diminuer de moitié la quantité du produit commandé.
Un commerçant ayant pignon sur rue à Akar nous apprend que des trois cents sachets de lait qu’il écoulait quotidiennement il y a quelques temps, il n’en propose plus que la moitié pour deux jours.
La tension est telle que pour se ravitailler, il faut se lever de bonne heure.
A huit heures, les stocks sont déjà épuisés. Les clients, eux, se plaignent non seulement de la disponibilité mais aussi de la qualité du produit qui serait sous-dosé, en tous cas, pour une certaine marque.
Une autre qualité de lait, faute de conservateur, ne se conserverait pas plus d’une demi-journée, ce qui pénalise, on s’en doute, les consommateurs.
Le manque de lait serait dû, d’après un revendeur, aux usines dont la production aurait diminué pour des raisons que nous connaissons. Pourtant, ce problème des prix avait été réglé entre les producteurs et les autorités à un haut niveau. Pour l’heure, rien n’indique que le marché soit stabilisé et que ce produit très demandé sera disponible chez nos commerçants en quantité et en qualité.
Nacer B.