Une exposition sur l’immigration clandestine est organisée actuellement par des artistes suisses, européens et maghrébins, sur le thème de : “Station maghrébine et dynamique de vie à travers le Nord-Africain”, financée par la société culturelle suisse à “Brohilfissia”. A travers cette exposition, plusieurs tableaux ont traduit l’immigration clandestine à travers la Méditerranée par plusieurs tableaux représentant plusieurs passages essentiels comme Agadès, Lambedosa, Oudja et El Ayoune.
La même exposition a été déjà organisée à “Tour House Galerie” au Caire, en Egypte, du 11 décembre 2006 au 13 janvier 2007, financée par la société culturelle suisse et créée par Orsola Biman, Artiste suisse en collaboration avec plusieurs autres artistes maghrébains, suisses et européens. Elle contient huit projets, soit par l’exposition de photos ou par vidéo, ou par cartes géographiques.
D’après la présidente Orsola Biman, l’exposition traduit “Les moyens de déplacements et la politique de soumission contre l’immigration clandestine”.
Ce phénomène humain, est traduit par des tableaux qui décrivent ceux qui veulent transiter par le Sahara parce que la fuite par la mer devient plus difficile.
L’artiste française d’origine maghrébine, Yetto Berrada,a participé aussi avec des photos, évoquant des termes utilisés par ceux qui ont recours à l’immigration clandestine ou “El Harraga”.
Ce film qui a été réalisé par Raphaël Koko et Maria Ayoriyo, a démontré comment une île était consacrée d’une part, à des touristes qui viennent du Nord vers Lambedosa pour bénéficier du beau temps, la mer et la nature et d’autre part, à des jeunes qui voient en Lambedosa une réalisation de leurs rêves pour une vie meilleure”. Deux mondes tout à fait différents— et à chacun ses ambitions.
Lynda Louifi