Un projet de 7 790 DA

Partager

Sidi Naâmane est sans doute la localité la plus éprouvée par le terrorisme dans la daïra de Draâ Ben Khedda. De nombreux habitants ont fui leurs villages, abandonnant leurs maisons et leurs terres.

Avec l’accalmie relative enregistrée ces derniers temps, les choses semblent s’améliorer et l’envie de retourner aux villages taraudent les esprits de ces populations. A l’instar des autres communes de la daïra, Sidi Naâmane aussi aura son programme concernant le PPDRI. M. le subdivisionnaire de l’agriculture est chargé par M. le chef de daïra d’une enquête approfondie sur le PPDRI dans cette commune. Un rapport déballé est attendu. Le projet d’investissements à usage collectif concerne la partie nord de la commune, “Ketousse”, précisément. Il s’agirait de l’alimentation en énergie électrique de 40 foyers, des voies d’accès, de forages de puits, d’aménagement des sources, d’ouvertures de pistes sur une longueur de 6 km pour 48 foyers concernés. Les deux bassins de décantation seront pris en charge par les PCD et les PSD. L’étude du fort de Bordj Sebaou est en gestation.

Au volet “investissement, à usage individuel, nous avons relevé trois types : agriculture, transport et commerce. La première nature concerne trois types d’élevage : l’élevage bovin, concerné par 4 bénéficiaires pour 2 vaches laitières chacun. Il est demandé un apport personnel de 162 000 DA (pour les quatre) et l’Angem financera le reste, soit 1 278 000 DA, pour un total de 1 440 000 DA. L’élevage ovin est choisi par 6 bénéficiaires : c’est l’acquisition de 110 brebis pour une somme de 2 200 000 DA. L’apport personnel (les 6) étant de 110 000 DA. Le reste est subventionné par l’Angem, soit 2 090 000 DA.

L’apiculture (un créneau qui prend de l’ampleur sur les hauteurs : un bénéficiaire a opté pour l’acquisition de 20 ruches pour une somme totale de 150 000 DA dont 47 000 DA d’apport personnel et 103 000 DA pris en charge par le FNDIA. Une seule demande est enregistrée dans le domaine du transport : 35 taxis pour 1 million de dinars dont 50 000 DA d’apport personnel, 250 000 DA par l’Ansej et le reste soit 700 000 DA, de crédit bancaire.

Un bénéficiaire a été attiré par une “cafétéria”, un autre par une “pâtisserie”, chacun et chacune pour un montant de 1 500 000 DA répartis comme suit : apport personnel : 100 000 DA ; l’Ansej versera 37 500 DA et la banque 1 025 000 DA.

Le coût total de l’investissement à usage individuel s’élève à 7 790 000 DA. L’auto-financièrement sera de 569 000 DA. L’Angem, l’Ansej et le FNDIA, qui constituent des sources de financements, apporteront leur soutien à ces jeunes. Les banques qui, pour le moment semblent camper sur leur position initiale, c’est-à-dire “le blocage” (le mutisme complet), doivent revoir leur copie et faciliter l’existence à ces jeunes qui éprouvent une certaine volonté pour ces différents créneaux étant donné que l’Etat a ouvert les portes pour soutenir ces actions allant dans l’intérêt général et individuel. Dans ce cas de figure, l’intervention des hautes autorités du pays est de mise.

Mohand N’tighilt

Partager