l La bande de Jean-Michel Cavalli a rendez-vous ce soir à 20 h 30 au complexe Mohamed Boudiaf avec la formation cap-verdienne pour une rencontre aussi importante que décisive pour la suite du parcours des Fennecs. Hormis Hadj Aïssa, donné partant, mais blessé sérieusement lors de la dernière séance d’entraînement à Ben Aknoun, le coach des Verts devra également se passer des services de Chadli Amri, également blessé.
Pour le reste, tout semble à point pour le staff technique national pour composer un onze compétitif capable de battre cette formation du Cap-Vert. Si l’on devait se référer aux déclarations de Michel Cavalli lors de sa dernière conférence de presse, il va sans dire que l’espoir est quand même permis pour les camarades de Ziani de continuer sur leur lancée des victoires acquises contre les Libyens et le bon résultat ramené de Guinée. Mais en football, ces paramètres peuvent s’avérer futiles. Côté public, il faudra s’attendre à ce que les tribunes du stade soient l’apanage des seuls chauvins en raison des conditions climatiques peu favorables aux sorties nocturnes.
Par ailleurs, l’optimisme affiché par le coach national et la forme qu’entretiennent les Fennecs permet d’espérer que le match de ce soir sera une occasion d’engranger les trois points de la victoire. C’est pourquoi ce serait faire preuve de peu de maturité que de laisser filer la victoire contre une sélection dont la fédération a vu le jour en 1982. Une date charnière pour le football national. En définitive, rien n’empêche d’espérer une sortie heureuse de nos poulains lors de cette confrontation et dont le contraire aura de sérieuses incidences pour la suite du parcours : La CAN 2008, le Mondial 2010 est bien d’autres manifestations sportives continentales, sans parler du standing de notre football qui peine sérieusement à relever la tête. Ce pourquoi d’ailleurs Cavalli a tenu lors de sa dernière rencontre avec les médias à afficher comme objectif de redorer le blason de la balle ronde afin de “cesser de parler du Mondial espagnol comme référence et unique haut fait d’arme des fennecs”. Les Algériens amoureux de l’EN n’en demandent pas plus.
Farhat Zafane