Signature du contrat entre Sonatrach et CNPC

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Sonatrach (division aval) et la chinoise CNPC (China national petrolium corporation), ont procédé, hier, dans un grand hôtel d’Alger, à la signature du contrat de réalisation de l’usine de condensat de Skikda. C’est à l’issue d’un appel d’offres national et international, dont l’ouverture des plis a eu lieu le 30 mars dernier, que la société chinoise a pu décrocher le marché, pour un montant de réalisation de plus de 28 milliards DA, en proposant une meilleure offre que celle de l’autre soumissionnaire restant dans la compétition, la française Saipem. C’est M. Mohamed Meziane, P-DG du groupe pétrolier algérien et le vice-président de CNPC, qui ont eu a signé ce contrat. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs cadres du secteur de l’énergie et des mines, dont le P-DG de Naftal, M. Akli Remini, celui de Naftec, M. Salah Cherouana et le vice-président aval, M. Feghouli Abdelhafid. Pour plus de détails sur le projet, il convient de souligner que l’usine de condensat de Skikda, d’une capacité de traitement de 05 millions tonnes par an, produira du butane, du naphta, du jet A1, du gasoil léger et lourd. Les distillats (gasoil et jet A1), seront destinés à être mélangés avec les distillats de la raffinerie de Skikda, le naphta pour l’exportation et le butane pour alimenter la région de l’est. Il est prévu que les travaux de construction débuteront en juillet de cette année et s’étaleront sur 32 mois. La production sera entamée en 2009, pour une durée d’exploitation de 17 ans. La réalisation d’un tel projet procurera à Sonatrach un outil de flexibilité pour assurer une meilleure valorisation du condensat et améliorer la qualité des distillats (gasoil et kérosène) de la raffinerie de Skikda. Pour le P-DG de Sonatrach, cette cérémonie marque « l’entrée dans sa phase active du programme de renforcement de l’appareil de raffinage du groupe Sonatrach par la construction de nouvelles capacités ». Le groupe algérien n’en est pas à son premier contrat avec le chinois, puisque les deux sociétés sont associées dans d’autres projets, en aval avec le projet intégré de la raffinerie d’Adrar, dont les travaux sont à un stade très avancé, et en amont dans des projets d’exploration. Sonatrach du troisième millénaire s’est mû en véritable groupe pétrolier international, qui mise énormément sur le partenariat, dans sa stratégie de développement. C’est son premier responsable qui le dit. « Sonatrach a fait du partenariat une option stratégique de son développement et elle maintient plus que jamais ce choix. J’ai pour habitude d’ajouter que nous sommes ouverts à toutes les formules partenariales ». Ainsi, même dans le projet de condensat, Sonatrach envisage de s’associer à d’autres intervenants, toujours selon M. Meziane.

Elias Ben

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