Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a appuyé jeudi les propos de Karim Djoudi ministre des Finances, et ce en écartant toute augmentation du prix du gasoil, hausse exprimée lundi par le président de l’autorité de régulation des hydrocarbures, Noureddine Cherouati, qui avait indiqué qu’ »une proposition d’augmentation du prix du gasoil de 10 % chaque année sur dix ans sera soumise au gouvernement ».
Justifiant ses propos, il avait dit que « cette augmentation contribuera d’une manière efficace à freiner et à diminuer la consommation du gasoil et à prévenir et à limiter les risques de pollution « . La réaction ne s’est pas fait attendre de la part du gouvernement. Et c’est le ministre des Finances qui avait réagi le premier (voir notre édition de jeudi) en indiquant que « le prix du gasoil reste le même, et aucune augmentation n’est actuellement prévue ». Même son de cloche chez le ministre de l’Energie et des Mines qui a affirmé que « le prix du gasoil ne sera pas augmenté » ajoutant dans ce sens qu’il n’y aura pas, d’ici à 2012, d’augmentation de la production de pétrole par les pays de l’OPEP.
Sur ce volet, Chakib Khelil est catégorique: “Une augmentation des quotas aurait pour effet d’accroître le déséquilibre qui caractérise le marché pétrolier.” « Le prix des autres carburants comme l’essence ne connaîtra pas d’augmentation », a ajouté le ministre de l’Energie et des Mines. Ainsi, la cacophonie de la semaine dernière sur les prix des carburants et une éventuelle augmentation a été stoppée par les responsables du gouvernement, qui taclent l’autorité de régulation des hydrocarbures.
Hacène Merbouti