Le tribunal criminel près la cour d’Alger a annoncé, hier, le report du procès pour la session criminelle prochaine de sept terroristes, dont Hassan Hattab, ancien chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat ( GSPC).
Ils sont accusés pour des chefs d’inculpation de création d’un groupe de terroristes, d’assassinat avec préméditation, possession d’armes à feu, vol avec utilisation d’armes à feu et pose d’explosifs dans les infrastructures publiques. Deux accusés, uniquement se sont présentés à l’audience, à savoir H’mida Allaoua, et Hamid Bellaussel, alors que les autres se trouvent en fuite. L’avocat de l’accusé Hamid Bellaussel a demandé la liberté conditionnelle pour son client, mais a vu sa requête refusée par le tribunal.
Impliqué également dans une autre affaire en compagnie des trois co-accusés, le sanguinaire Hattab sera jugé pour appartenance à un groupe de terroristes activant à l’étranger, de meurtre, de commerce et d’importation illicite d’armes et d’enlèvement de ressortissants étrangers. Exclu des rangs du GSPC qui a rallié les réseaux d’Al Qaida, dont il est devenu la branche armée dans les pays du Maghreb, Hassan Hattab a annoncé, dans des communiqués, qu’il renonçait à l’action armée et qu’il avait » opté pour la paix et la réconciliation » sans pour autant se rendre aux services de l’ordre, comme cela était attendu afin de pouvoir bénéficier des dispositions prises par l’Etat dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation.
Rappelons que le tribunal criminel de Batna a condamné récemment le sinistre Hattab Hattab, fondateur du GSPC et Mokhtar Belmokhtar, dit Laouar( le borgne), émir de la zone Sud Sahara, la peine capitale par contumace.
H.L.
