Les villages d’Imandène et de Tahachat retenus dans le PPDRI

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Dernièrement, une réunion a été tenue au niveau du siège de la daïra de Tizi Gheniff en présence des associations et des comités de villages par les animateurs du Programme de proximité du développement rural intégré.

D’amples explications ont été données aux présents, notamment sur le PPDRI devenu intégré, du fait qu’il regroupe trois volets : social, économique et culturel. Pour la commune rurale de M’kira, deux villages-pilotes, à savoir Imândène et Tahachat ont été choisis. Selon un animateur du village d’Imândène, le comité de daïra a déjà opéré la première étape. Des enquêtes ont été lancées dans les deux villages en question en vue d’identifier les besoins des populations. “Pour le moment, il s’agit plutôt du côté social”, a ajouté notre interlocuteur. Pour leur village, des fiches techniques ont été réalisées tels que les projets d’une agence postale, d’une aire de jeux, de pistes et la restauration de la mosquée. Quand au village de Tahachat, il lui faudrait une unité de soins, un terrain intégré pour l’école primaire ainsi qu’une antenne de mairie. “Cela ne veut pas dire que tout cela est déjà accordé, il faudrait l’approbation du comité de wilaya”, nous a expliqué un autre animateur. Deux autres volets sont attendus. Il s’agit de l’économique et du culturel. Pour le premier chapitre cité, il faudrait d’abord identifier les créneaux dans lesquels les jeunes peuvent réussir. Un tel projet de développement est un grand pas afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales d’un côté, et de réduire le taux de chômage, si l’on donnait aux jeunes des exploitations dans les métiers traditionnels et surtout dans l’élevage, d’un autre côté. On croit savoir aussi que le PPDRI lancé à Bouhadj et qui n’a pas très bien réussi sera incorporé dans ce PPDRI. Cette initiative est louable à plus d’un titre quand on sait que ces villages sont toujours dans les ténèbres en dépit des tentatives de désenclavement dont ils ont bénéficié ces dernières années.

Amar Ouramdane

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