Prêches et adhans à pleins décibels

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Pour les névrosés et autres dépressifs (ils sont nombreux par les temps qui courent) ce sont de véritables séances de supplice qu’ils subissent chaque vendredi.

En effet, tous les haut-parleurs des mosquées, la plupart presque groupées et que ne sépare qu’une petite distance de moins d’un kilomètres les unes des autres à vol d’oiseau sont reglés à “pleins volumes” et provoquent un indescriptible brouhaha qui ne diffère en rien d’un grand souk animé par les vendeurs à la criée, mégaphones en mains. Tôt le matin de chaque vendredi, ces dizaines d’amplificateurs du son, rivalisent en volumes par la diffusion du saint Coran à quelque deux heures avant la prière par des imams qui prennent ensuite le relais en se lançant dans de prêches incompréhensibles noyés dans le vacarme produit par ces hauts-parleurs installés au sommet des minarets, au point où il est impossible de tenir une conversation ou de se faire entendre à l’intérieur des maisons voisines de ces lieux de culte, les membres des familles ont recours aux gestes et autres mimiques pour communiquer entre eux et gare à ceux qui osent protester contre ce bruit infernal.

Il seront traités de mécréants, impies ou encore de… chrétien. Les plus indisposés par ces bruits restent bien sûr les vieux, les nourrissons et les malades, c’est ainsi que ces “zélés” du son transforment un rite religieux respectable en tapage sur la voie publique. Bien plus ces séances de tortures se poursuivent dans la semaine, sachant que les muezzins de ces mosquées utilisent le même volume chaque jour à 5h du matin pour l’appel à la prière du fedjr, à l’instant même où les insomniaques ou les malades sombrent enfin dans le sommeil et où le commun des mortels parvient au 3e cycle du sommeil, combien bénéfique et réparateur pour ceux effectuant des travaux manuels pénibles. Ces deux dernières heures avant le lever du jour valent à elles seules tout le reste de la nuit en matière de repos.

Ces cas relatés sont une nuisance collective, à laquelle les pouvoirs publics doivent mettre fin par une réglementation stricte. Ce comportement démuni de civisme est une forme de violence envers les citoyens comme si la religion n’était pas enveloppée dans suffisamment de violence par des illuminés, responsables du malheur des musulmans.

Un imam n’a pas besoin de… crier à tue-tête pour se faire entendre par des fidèles qui se trouvent dans la même salle de prière que lui.

Omar Soualah

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