Un club dans la tourmente

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Apparemment, rien ne semble aller pour la formation seddoukoise qui n’arrive toujours pas à se débarrasser de cette instabilité induite par la valse des entraîneurs qui succèdent depuis l’entame de la saison, instabilité technique induite par le travail de bricolage qui s’est installé dans la durée depuis l’entame de cette saison et au jour d’aujourd’hui l’équipe seddoukoise lachée de partout demeure toujours sans entraîneur. Comme un malheur ne vient jamais seul, la structure dirigeante, avant sa dislocation, pour sa part a déployé tous les efforts nécessaires pour tirer sa formation du fond des abysses où elle a élu domicile depuis belle lurette mais ne voyant pas le bout du tunnel, les membres du comité les plus actifs ont désespérément jeté l’éponge laissant leur formation se dépérir comme un naufragé en mer. Ainsi, abandonné de toute part même par ses lieutenants, le président Kebbi patauge seul face à des déboires incommensurables qui collent à la peau d’une formation footballistique à bout de souffle. Cela a inéluctablement influé sur le rendement de l’équipe, si l’on se fie aux résultats réalisés qui se soldent par 18 défaites, deux nuls et deux victoires. Ainsi l’équipe est lanterne rouge depuis l’entame de la saison avec un capital de 8 points au classement général pour 22 rencontres jouées où les attaquants se sont montrés très faibles n’ayant marqué que 21 buts alors que la défense, vraie passoire a laissé passer 58 buts d’où une différence négative de 37 buts. Ainsi, au moment où des formations de sa trempe ambitionnent l’accession, le club seddoukois, réputé jadis, vieux club parmi les vieux dans la vallée de la Soummam avec une aura qui avait dépassé la région, avait le moins que l’on puisse dire, plongé cette saison dans une impasse qui ne dit pas encore son nom. Annoncé comme l’ultime recours pour sauver le club, le plan de redressement chimérique mis en place durant la trêve pour bien amorcer l’entame de la phase-retour, piétine après la démission inattendue du coach Bounzou et cela risque d’aggraver la situation à une équipe en panne d’imagination. Secoué de toute part par des tourbillons violents qui n’ont épargné ni les joueurs, ni les encadreurs et encore moins les dirigeants. Voilà au fait autant de malheurs qui risquent de compromettre sérieusement la suite du championnat pour un club dans la tourmente. Du côté des autorités locales, deux solutions fiables à un club en détresse, mais l’initiative n’a rien donné en fin de compte. Au vu de l’indifférence affichée par les uns et les autres parmi ceux qui peuvent apporter leurs contributions à leur club qui a survécu à des générations d’athlètes, la relégation est bel et bien programmée par ceux qui ont placé au sommet de leurs préoccupations les enjeux politiques à la place de l’épanouissement de la masse juvénile locale. Au lieu de se résigner, les Seddoukois auraient mieux fait de s’entraider à sauver leur club avant qu’il ne soit trop tard !

L. Beddar

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