Lors de son passage a l’émission » L’invité de la rédaction « , de la chaîne III, le P-DG de la société nationale de véhicules industriels (snvi) Mokhtar Chehboub, a déclaré qu’il y a une concurrence féroce de la part de deux concessionnaires (asiatique et européen) sur les véhicules industriels. » Nous avons deux types de concurrences, d’abord les produits venant d’Europe et des pays occidentaux, et les produits provenant du Sud-est asiatique « a-t-il expliqué.
En outre, il a résumé la concurrence européenne du double point de vue, qualité/prix : » Nous sommes très concurrentiels et nous avons des parts de marché très significatives » a-t-il révélé. Par ailleurs, et pour ce qui est des produits chinois, le P-DG de la SNVI, a déploré le fait qu’il n’y a pas de véritable concurrence : » Nous ne sommes pas vraiment concurrentiels, dans la mesure où c’est l’élément coût qui est mis en valeur par certains, au détriment de la qualité et de la sécurité dans certains cas. » Pour définir l’état de la société nationale des véhicules industriels, M. Mokhtar Chehboub a fait état des résultats et de son entreprise. : » Nous produisons annuellement entre 4 000 et 5 000 produits de gros et petit tonnage, et nous arrivons à les mettre sur le marché, d’autant que nous avons deux ou trois clients étatiques qui nous assurent l’achat de plus de 50% de nos produits « , a-t-il déclaré. Selon le P-DG de la snvi, le marché algérien a connu une évolution de la production de 150% durant ces cinq dernières années et 20% en terme de taux annuel : » Un taux qui constitue le double de la croissance mondiale dans le domaine du véhicule industriel. Une croissance manifestée après un déclin subi par le marché entre 1999 et 2000.” Pour ce qui est des projets envisagés par le premier responsable de l’ex-Sonacome, il s’est montré optimiste, » quant à la production de véhicules durant les cinq prochaines années. Ainsi, il a opté pour une évolution de 85% en tant que taux de croissance en Algérie en relation avec le programme d’investissement engagé par les pouvoirs publics tels que l’agriculture, l’hydraulique le bâtiment et l’infrastructure routière « , a-t-il expliqué. Pour ce qui est des besoins nationaux, M Chehboub estime, en matière de véhicules industriels, à partir de 2008 :
20 000 unités par an, 17 000 camions, 3 500 véhicules de transport de personnes.
Kafia Aït Allouache
